Le gouvernement réaffirme que l’accès aux services de santé fait partie de ses grandes priorités depuis 2018.
Les dépenses en santé ont augmenté de 52% entre 2018-2019 et 2024-2025, soit une croissance moyenne annuelle de 7,3%.
Dans son discours, le ministre des Finances affirme que le gouvernement a « la responsabilité de revenir à des niveaux de croissance plus modérés et de poursuivre l’amélioration des services grâce à des gains d’efficacité et d’organisation ».
Dans le budget, 3,9 G$ sur 5 ans d’investissements additionnels sont prévus en santé et en services sociaux, notamment pour consolider l’accès aux services de première ligne, soutenir les personnes vulnérables, assurer la qualité des milieux de vie pour aînés et prioriser la prévention.
À l’intérieur du 3,9 G$ en investissements additionnels annoncés en santé, 2,2 G$ sur 5 ans sont prévus pour améliorer l’accès aux soins et aux services, notamment :
1,5 G$ pour financer l’offre de traitements pharmaceutiques dans les hôpitaux (par exemple, certains nouveaux traitements oncologiques);
629 M$ pour déployer de nouvelles installations de soins de santé et services sociaux, dont les maisons des aînés et alternatives;
50 M$ pour accélérer le virage numérique à la RAMQ;
37,5 M$ pour former plus des médecins.
De 2018-2019 à 2025-2026, le nombre de postes autorisés pour l’entrée en résidence en médecine est passée de 845 à 984 (soit 541 postes en médecine familiale et 443 postes en médecine spécialisée), soit une augmentation de 16,5%.
Toujours à l’intérieur du 3,9 G$, 269 M$ sont prévus notamment pour élargir la vaccination auprès des clientèles vulnérables (243,7 M$) et mettre en œuvre la stratégie nationale intégrée de prévention en santé (15 M$).
24,7 G$ au Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035 pour le portefeuille Santé et Services sociaux, ce qui inclut :
La construction, l’agrandissement et le réaménagement d’hôpitaux, de maisons des aînés ou alternatives, et maintenir les infrastructures actuelles.
43% de ces investissements sont destinés aux infrastructures existantes, et 57% à de nouvelles infrastructures.